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samedi 16 avril 2011

Une semaine contrastée

En début de semaine, les haricots pois et autres fèves ont commencé à lever. c'est bien sympathique. Vu que j'en ai semé 4 rangs de 100m chacun, ça laisse présumer pas mal de travail à la récolte, mais ça fait plaisir...

Les clôtures, quand c'est pas pour soi, c'est pour les copains. Dans les westerns, on voit toujours les cow-boys installer, réparer ou déplacer des clôtures. Et bien en vrai, quand on a des animaux, même ici, c'est pareil. il y a toujours à réparer, installer ou modifier des clôtures pour que tous puissent manger à leur faim sans tomber malade. Et en pratique, ça prend toujours pas mal de temps.

En milieu de semaine, catastrophe. les jolis petits trous alignés que vous voyez sur cette photo, c'est ce qui reste des fèves que les corbeaux ont particulièrement appréciés. en 2 jours, ils m'ont nettoyé les 4 rangs précédemment cités. Tout y est passé, les fèves, les haricots et les petits pois. y-a plus qu'à recommencer avec 3 semaines de décalage. Il paraît qu'ils devraient se calmer maintenant, mais j'ai acheté 200m de voile de forçage pour recouvrir les semis. On verra bien...


Et pendant ce temps, le travail continue, il faut herser les pâtures d'hiver pour permettre à l'herbe de bien repousser et faire un bon foin cet été. Pour gagner en efficacité, j'ai bricolé une belle barre d'attache pour mes 3 éléments de herse. Ça va tirer, mais je trouve que ça a de la gueule...


Le résultat, c'est ça. 60 ares de hersées en 2 jours de boulot. Bravo Taquine ! Le deuxième jours, on est allé à la limite. Pour finir, il a fallut puiser dans les ressources. On s'en est presque fait peur. Finir le travail alors que la jument n'a plus qu'une envie, aller se reposer et brouter, c'est pas simple, mais c'est aussi un passage de l'éducation (de la jument et du charretier).

Vendredi, récolte. Les radis avaient pourtant l'air bien, plein de feuillage... J'ai certainement du les laisser trop serrés. J'ai pas encore bien pris mes marques avec mon nouveau semoir. Résultat, de petites bottes de tout petits radis.
En faisant les fonds de champs, j'ajoute quelques petits poireaux et un fond d'oignons de printemps...
Ça fait pas beaucoup et je m'en excuse auprès des AMAPiens. Dur dur, ce début de saison...

Enfin, on ne perd pas courage et on remet le collier. On va bien finir par y arriver !

1 commentaire:

Unknown a dit…

Pourquoi pas fabriquer un effaroucheur type cerf volant parfois utilisé dans le domaine du maraîchage !! pas évident la lutte aviaire biologique!!

Olivier